Après avoir remonté ses taux d’intérêt de 0 à 3,25% depuis le mois de février, la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à voir les premiers effets de son action coercitive contre l’inflation. Attention toutefois, le ralentissement de la hausse des prix va prendre du temps.
Si le marché immobilier se retourne avec une rare violence aux Etats-Unis - comme illustré par ce graphique -, cette chute concerne les prix des logements et non des loyers, qui sont la composante la plus importante de l’indice des prix à la consommation. Or les loyers réagissent traditionnellement avec deux à trois trimestres de retard à l’évolution des prix de l’immobilier car lorsque l’acquisition d’un logement devient impossible à cause de prix ou de taux d’intérêt trop élevés, la location est la seule alternative à l’achat ; ce qui fait monter les loyers. Lire la suite >