Les fonds qui accordent la priorité à l’investissement durable ont enregistré des flux de capitaux importants en 2019.
En Europe, l’intérêt des investisseurs pour les fonds durables s’est traduit par 35 milliards d’euros d’afflux de nouveaux actifs par an depuis 2016, au point d’atteindre 120 milliards en 2019 (un nouveau record pour les fonds domiciliés en Europe), si l’on se réfère aux données de Morningstar.
Si l’on en croit ces chiffres, force est de constater que l’intérêt pour les placements durables ne relève pas d’une mode passagère.
C’est au contraire rentré dans les mœurs, car les investisseurs, toutes tranches d’âge confondues, déclarent prendre en compte les enjeux du développement durable dans leurs choix de placement.
Les experts en recherche comportementale de Morningstar ont constaté que les personnes qui déclarent un intérêt, même faible, pour les placements durables englobaient toutes les générations et tous les sexes.
À noter toutefois que les femmes et les personnes appartenant à la Génération Y manifestaient un intérêt plus important.
Tous les investissements ont des impacts sur l’environnement et la société, et les investisseurs sont de plus en plus nombreux à exprimer le souhait d’en savoir plus sur ces impacts et leurs implications pour leur portefeuille.
Les investisseurs souhaitent d’abord savoir dans quelle mesure ces impacts sont en phase avec leurs valeurs. Ils prennent également en considération les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) à long terme tels que le changement climatique lorsqu’il s’agit de choisir un placement à long terme.
On ne peut tracer une ligne de démarcation claire entre ceux qui privilégient les valeurs et ceux qui accordent plus d’importance au risque. Un grand nombre d’entre eux tiennent compte de ces deux aspects à des degrés divers.
Voici ce que les conseillers doivent savoir sur l’investissement ESG et pourquoi ils doivent prendre en compte les préférences des clients en la matière :