Les marchés obligataires ont connu l’un de leurs pires débuts d’année de l’histoire. Après ce repli conséquent, les marchés pourraient toutefois avoir atteint leur point le plus bas et être prêts à rebondir au cours de l’année à venir, en particulier s’il paraît probable que la Fed jugule l’inflation. Même s’il est beaucoup trop tôt pour partir de ce principe, nous prévoyons une baisse de la volatilité à court et moyen terme, octroyant un répit aux rendements obligataires et aux spreads au cours du prochain ou des deux prochains trimestres. Cependant, les quelques derniers mois ont réservé bien des surprises et celles-ci accroissent le risque de s’appuyer sur le bêta du marché pour dégager des performances. Il nous faudra sans cesse réévaluer l’équilibre entre la géopolitique, la croissance, l’inflation et les risques liés aux politiques. Après la volatilité observée au premier semestre, les valorisations se sont améliorées et les spreads de crédit ont renoué avec des niveaux proches de ceux enregistrés avant la pandémie. La prudence reste de mise à court terme en ce qui concerne les taux d’intérêt et le risque de crédit, en particulier à mesure que les risques de récession s’intensifient.